Bonjour les Beauties  !  

Comme derrière toute cicatrice il y a une histoire, aujourd’hui nous passons la parole à l’une de nos clientes. 

Elle partage avec nous  : 

  • l’histoire de sa cicatrice  ; 
  • pourquoi s’est-elle tournée vers son esthéticienne pour résoudre son problème  ; 
  • son expérience et ses impressions par rapport au micro-needling. 

Elle préfère garder l’anonymat. C’est pourquoi nous l’appellerons : Sandra. 

Derrière toute cicatrice il y a une histoire 

L’Atelier Beauté  de Martigny : Sandra, pourrais-tu nous expliqué, ton accident et comment t’es-tu fait cette cicatrice  ? 

Mon accident…  

Je m’en souviens comme si c’était hier.  

C’était le 14 décembre 1999… et oui, cela fait déjà un petit moment (rires).  

Je me rappelle m’être levée le matin, et m’être dit à moi-même en souriant  : «  Chouette  ! 14 décembre, c’est un jour porte-bonheur  !  ». 

10 jours avant Noël, l’atmosphère générale était joyeuse. La ville, les rues et les maisons étaient décorées et scintillaient de leurs plus belles parures festives. L’air était doux et humait le bois, les épices du vin chaud et les marrons grillés. La neige était perceptible et son approche électrisait les cœurs.  

Bref, ce matin-là, tout exhalait la venue des fêtes de fin d’année… une ambiance particulière que chacun chérit surtout lorsqu’il quitte à peine l’enfance. 

Après le dîner, ma sœur et moi jouions dans le hall d’entrée. Je lui courais derrière et tentais de la rattraper. Elle était petite, mais sacrément rapide. 

Je la poursuivais, lorsque tout d’un coup, elle décida de se faufiler dans le salon. Elle ouvrit la porte et se glissa agilement dans la pièce.  

Je n’étais plus qu’à quelques centimètres d’elle. Le bras fièrement tendu en avant, j’étais à deux doigts de gagner, lorsqu’elle claqua énergiquement la lourde porte en verre derrière elle… 

Elle comprit avant moi ce qui venait de se passer.  

Je suis restée immobilisée quelques secondes ou quelques minutes… je ne sais plus.  

Le temps s’était pétrifié.  

Je l’entendais à peine crier et pleurer au loin. 

J’observais cette porte que je venais de traverser, le verre brisé en mille morceaux. Je voyais le sang couler le long de mon bras, mais je ne sentais rien…  

Verdict  : ambulances, sirènes, urgences, tendons sectionnés, artère coupée, opérations… Puis, plâtre et semi-atèle… au bras droit  !

Je suis droitière.  

Personne ne savait si je pourrais récupérer la totalité de mes capacités.  

Et oui  ! J’en ai passé des après-midis devant mon piano à m’interroger, si je pourrais un jour rejouer de la main droite.  

Alors, je pianotais de la main gauche. Je vous laisse imaginer comme c’était beau (rires).  

Ces moments me paraissaient une éternité et j’angoissais à l’idée que cela perdure à perpétuité. 

Et puis, vint enfin le jour… Le moment de la libération  : les docteurs allaient retirer mon plâtre  !  

Youpi ! 

Je demandais si je pouvais regarder. Le docteur et l’infirmière se jetèrent un regard complice, puis acquiescèrent.  

L’infirmière s’exclama : « Waouh  ! c’est une toute belle cicatrice ça  ! » 

Mon père me fixait en silence avec un sourire forcé. Je crois que c’était sa façon à lui de tenter de me rassurer. 

Je vois l’image clairement devant moi.  

Ce fut un moment très étrange. Je vais tenter de vous expliquer…  

Je voyais mon bras et j’avais l’impression que deux steaks de veau à la marinade paprika avait étaient cousus ensemble avec du fil vert. Je n’étais pas dégoûtée. C’était juste vraiment très étrange. 

Je vous garantis qu’après avoir vu en premier plan ce que je venais de voir, j’ai suivi à la lettre toutes les recommandations du médecin pour soigner ma cicatrice.  

Je l’ai chouchoutée. Je l’ai soignée. Je l’ai bichonnée. Je l’ai massée. Et je la cache toujours du soleil.  

Malgré tous mes efforts, elle était encore là  ! Très présente  ! Elle prenait un tiers de mon avant-bras. 

Une cicatrice inacceptable… pour les autres 

L’Atelier Beauté  de Martigny : Qu’est-ce qui t’a finalement décidé à montrer ta cicatrice à ton esthéticienne ? 

Les médecins avec lesquels j’avais parlé ne me comprenais pas. Pour eux, ma cicatrice était magnifique.  

En fait, je crois qu’à part un médecin esthétique, les autres docteurs ne peuvent pas comprendre. Pour eux, je n’ai pas à me plaindre.  

En effet, j’ai la vie sauve. J’ai récupéré la totalité de la motricité de ma main et quasiment la totalité des capacités de mes doigts.  

Enfin, d’après eux, je suis extrêmement chanceuse, car ma cicatrice est située à l’intérieur de mon bras. 

Je suis entièrement d’accord avec eux  : n’étant pas située à l’extérieur du bras les gens ne la voient pas de prime abord.  

Toutefois, je peux vous garantir que lorsqu’ils la remarquent, ils ne peuvent plus décrocher leur regard d’elle. Elle les magnétise tristement. 

Enfin, ce qui est le plus dérangeant, c’est le fait que leur jugement change. Je vois très bien dans leurs yeux que l’idée qu’ils se font de moi s’altère au moment où ils constatent ma cicatrice.  

C’est une toute vieille blessure avec laquelle, moi, j’ai appris à vivre, mais qui met drastiquement mal à l’aise les personnes qui font sa connaissance.  

Et oui  ! Comme elle est située en dessous du poignet, les gens pensent que j’ai essayé de me suicider.  

En outre, ma cicatrice mesure environ 8 centimètres. J’imagine, donc, qu’ils pensent que je voulais vraiment en finir.  

Je lis dans leurs yeux, parfois, de la peur, d’autres fois de la peine, de la pitié, mais surtout un profond mal-être.  

Est-ce qu’ils pensent que c’est contagieux  ? Craignent-ils que je leur expose, à un moment ou à un autre, les tourments de mon âme.  

Je n’ai jamais tenté de mettre fin à mes jours, mais je fais l’expérience, à chaque nouvelle rencontre du lourd regard que les personnes ayant souffert d’automutilations doivent affronter.  

Ce que je ressens, c’est que part ce jugement, ces personnes au passé meurtri, font un bon en arrière dans leur plus douloureux souvenirs. Une vraie machine à remonter le temps… infernale. 

Voici la goutte qui a fait, non seulement déborder, mais directement couler le vase.  

J’étais à Lausanne, à une conférence. Célibataire endurcie malgré moi, ce genre d’évènements est l’occasion de rencontrer du monde…  

Une de mes amies, me présente un charmant jeune homme. 

Nous commençons à parler. Nous rigolons. Nous surfons presque sur la vague du flirt. Le feeling passe si bien que nous décidons de quitter la conférence pour ne plus déranger les autres auditeurs.  

Nous sortons de la salle et décidons de discuter autour d’un café. 

Il est très charmant. Son regard de braise m’incendie littéralement. Vous l’aurez compris, j’ai chaud… et donc, je relève mes manches.  

Il ne m’écoute plus. Il ne me regarde plus. Je suis ses yeux qui sont fixés sur… 

Oui, sur ma cicatrice  !  

Je n’ai qu’une envie : lui crier «  Regarde-moi dans les yeux  !  ». 

Il m’interrompt brutalement et me dit : «  Je suis désolé  ! Ne le prend pas mal, mais mon ex a vécu les mêmes problèmes que toi. Par expérience, je sais que ne peux pas y faire face  !  ».  

Sans perdre une minute, il me tourne le dos, me plante et retourne suivre la conférence. 

Là c’en est trop  !  

L’Atelier Beauté  de Martigny : et  ? 

Comme pour les médecins, je ne suis qu’une ingrate pleurnicharde, je suis allée dans mon institut de beauté  : L’Atelier Beauté de Martigny. 

J’ai montré ma cicatrice aux esthéticiennes CFC.

La team de l’Atelier Beauté possède l’expérience, le savoir-faire et surtout le savoir-être qui lui permet de rassurer et d’expliquer simplement les solutions qui s’offrent à tous les problèmes d’esthétique. 

Dans mon cas, pour traiter ma cicatrice, l’équipe de l’institut de beauté octodurien, m’a conseillé le microneedling. 

Vous auriez dû voir ma tête quand Valérie m’a dit que ma cicatrice était traitable.  

Je pense que de ma vie mes oreilles et mes yeux n’ont jamais étaient aussi ouverts.  

Je n’y croyais pas  ! Je lui ai même redemandé, pour être sure : «  Vraiment  ? On peut traiter une cicatrice vieille de plus de 20 ans et espérer avoir des résultats  ?  » 

Elle m’a répondu sincèrement  : «  Oui  ! On peut la traiter. Au vu de l’âge de ta cicatrice et de sa taille, on ne l’effacera certainement pas. Toutefois, on l’estompera. En outre, activer sa circulation avec un petit cocktail vitaminé ne lui fera pas de mal (clin d’œil).  ». 

Déroulement d’une séance de microneedling 

L’Atelier Beauté  de Martigny : Peux-tu nous expliquer comment s’est déroulé le traitement  ? 

Très bien  ! Il s’est très bien déroulé  (rires)  !  

En fait, c’est assez rapide.  

Je vais essayer de vous expliquer. En cas de doutes, un seul réflexe  : contactez l’Atelier Beauté au +41 (0)27 722 32 04 pour poser toutes vos questions. 

L’esthéticienne utilise un genre de stylo, comme un dermographe (appareil pour le maquillage permanent), qui est muni de multiples petites aiguilles toutes fines. 

Votre spécialiste de la beauté «  travaille  » la cicatrice, c’est-à-dire qu’elle passe et repasse sur la cicatrice.  

Grâce à ce procédé, elle stimule : 

  • l’irrigation sanguine et donc, l’oxygénation des tissus ; 
  • la production de collagène ;  
  • la régénération de votre cicatrice. 

Puis, elle applique un sérum plein de vitamines et autres molécules revigorantes. 

Ensuite, elle étale une crème désinfectante et cicatrisante. 

Enfin, comme après un tatouage, elle protège la zone traitée à l’aide de papier cellophane tout en vous prodiguant les conseils qu’il faut impérativement suivre pour un résultat optimal du soin.    

Microneedling et post-traitement 

L’Atelier Beauté  de Martigny : Quels genre de conseils ? 

Ah ah  ! La team de l’Atelier Beauté, vous me testez pour savoir si j’ai bien écouté  (rires) ?  

Voyons un peu si j’ai bien retenu la leçon.  

Il faut  : 

  • éviter d’exposer la zone traitée au soleil  ; 
  • laver la zone traitée uniquement avec de l’eau  les 3 premiers jours ; 
  • éviter piscine et hammâm  ; 
  • appliquer de la crème cicatrisante 1 fois par jour ;
  • éviter de toucher les croûtes qui tomberont d’elles-mêmes. 

J’imagine qu’en fonction de la zone traitée les recommandations post-traitement peuvent différer un peu.  

Microneedling et douleur 

L’Atelier Beauté  de Martigny : Exactement  ! Sincèrement, Sandra, est-ce que ça t’a fait mal  ? 

Non, le microneedling ne fait pas mal.  

C’est un genre de grattouillement, chatouillement.  

En outre, le traitement de ma cicatrice était rapide. 

Cependant, j’ai également traité une petite cicatrice au visage (un trou en dessous de l’œil) et paradoxalement, j’ai ressenti une certaine gêne sur le visage. 

Le vrai paradoxe, dans toute cette histoire de douleur, est qu’en temps normal, ma cicatrice au bras est bien plus sensible que celle au visage. L’effleurer est désagréable, contrairement à celle du visage, zone où je ne sens rien. 

Aussi, je pense que la douleur est subjective. Elle dépend de chacun de nous et de la zone traitée.  

Prix du microneedling 

L’Atelier Beauté  de Martigny : Et pour le prix  ? Entre nous, trouves-tu que c’est cher  ? 

Cher  ? Cher par rapport à quoi  ? 

Je trouve la somme investie modique par rapport aux résultats exceptionnels que des milliers de clients satisfaits dans le monde ont eu la chance d’obtenir grâce au microneedling. 

Je parle volontairement de chance, car, malheureusement, toutes les cicatrices ne sont pas de bonnes candidates pour ce traitement.  

Cependant, si votre cicatrice est traitable avec le microneedling, franchement  : allez-y !

Si vous ne me croyez pas, tapez «  résultat cicatrice avant/après microneedling  » sur la toile et voyez par vous-même. 

Lorsque je pense au tarif d’une chirurgie, du laser ou de certains peelings, je trouve que le prix d’une séance de microneedling est dérisoire.  

Vous en conviendrez. Une solution qui fonctionne, n’a pas de prix. 

En effet, pour la petite histoire, ma cicatrice était trop ancienne pour pouvoir être traitée avec certains autres soins tels que la microdermabrasion. 

C’est pourquoi lorsqu’on m’a dit que le microneedling était une possibilité, je n’ai pas hésité. J’ai testé et je le recommande à toutes les personnes qui peuvent bénéficier de ce soin. 

L’Atelier Beauté  de Martigny : Voici les prix du microneedling  : 

Voici les tarifs du traitement microneedling à l’Atelier Beauté de Martigny : 

Petite cicatrice 50.00 
1 zone du visage 90.00 
2 zones du visage 140.00 
Full face 
avec masque ciblé 
190.00 
Vergetures ou cicatrices corps 
 prix en fonction de la surface à traiter 
de 140.00 
à 300.00 

Résultats du microneedling en images 

L’Atelier Beauté  de Martigny : aurais-tu des photos à nous montrer ?  

Alors, oui  !  

J’ai des photos.  

J’ai les photographies de la cicatrisation. Il s’agit d’images que j’avais prise pour moi. 

J’avoue que comme je n’aimais pas ma cicatrice, du coup, je n’avais pas vraiment l’habitude de la photographier. Je faisais surtout tout pour la cacher. C’est pourquoi, je n’ai pas d’images avant le traitement de microneedling.  

Toutefois, je vous assure que vous pouvez imaginer ce qu’elle était et en 3D.  

Voici les images. 

Première séance  de microneedling : le 14 mars 2019 

Deuxième séance  de microneedling  : le 16 mai 2019 

Troisième séance  de microneedling  : le 11 février 2020 

Je n’ai pas fait de photo. 

Aujourd’hui  : le 7 août 2020 

Il faut compter entre 6 et 8 semaines entre chaque séance. Dans mon cas, l’intervalle entre chaque traitement de micro-needling est plus long, car pour mon travail je suis souvent à l’étranger et cette année, entre mes voyages et le covid-19…  

J’ai déjà mon rendez-vous pour ma quatrième séance. 

Vous le voyez vous-mêmes sur les images, ma cicatrice est lissée, nettement plus claire et il n’y a plus que sur le premier centimètre du haut qu’elle est en relief.  

Elle est nettement plus discrète. 

Je suis tellement heureuse ! 

Si le microneedling est fait pour vous : foncez  ! 

L’Atelier Beauté  de Martigny : Aurais-tu envie d’ajouter quelque chose ? 

Oui  ! et merci de me poser la question. 

Lorsque je vois le résultat, je trouve que c’est dingue  !  

C’est incroyable les résultats que l’on peut obtenir avec les technologies d’aujourd’hui. 

Je sais que le nombre de traitements dépend de la cicatrice et de la zone à traiter.  

Toutefois, lorsque je vois ma cicatrice aujourd’hui et lorsque je repense à ce qu’elle était il y a encore quelques mois, juste après trois séances, je souhaite à tout le monde de pouvoir traiter ce qui pour les autres n’est qu’une marque inesthétique, mais qui pour nous, porteur de cicatrices, est un fragment de nos vies, une partie de notre histoire. 

Il ne me reste plus qu’à remercier toute l’équipe de L’Atelier Beauté de Martigny et à vous conseiller de prendre contact si vous aussi vous voulez vous défaire d’une ou plusieurs cicatrices. 

D’ailleurs, si vous avez des cicatrices d’acné, j’ai lu sur ce blog cet article très intéressant que je vous recommande vivement  : Faisons la peau à vos cicatrices d’acné  ! Je ne savais pas qu’on pouvait traiter les cicatrices d’acné et encore moins que c’était possible à l’aide du microneedling.